C’était le dernier dimanche de juin. Il faisait beau en cette fin d’après-midi et une cinquantaine de curieux s’était donnée rendez-vous pour parcourir une étape du chemin de Saint Jacques, accompagnée de Brandon, un guide pour le moins original.

Après une mise en garde sur le matériel que nous devions emporter avec nous sur cette étape qui nous emmènera jusqu’à Oloron Sainte Marie, nous voilà partis.
Bien entendu, une équipe de Sécurité veille sur le cortège de pèlerins d’un jour. Quelle belle marche le long du chemin. La nature est superbe. Au bout de 3 km (300m), nous nous arrêtons une première fois. Notre guide s’assure que tout le monde suit correctement le rythme de marche… Soudain, une voix nous interpelle un peu plus loin ; toute douce, poétique. Une jeune dame tout de blanc vêtue récite quelques vers sur les premiers pas… Une jolie entrée en matière pour nous souhaiter un bon chemin.
Nous reprenons alors le chemin. Dans cette nature verdoyante de début d’été, Brandon nous explique que sur le chemin de St Jacques, nous pouvons faire beaucoup de rencontres…
Nous voilà avertis !
Un peu plus loin, nous nous arrêtons près d’un arbre majestueux. Une danseuse nous y attend… et au rythme de la clarinette, nous livre une chorégraphie toujours très poétique.
Pendant ce temps, Brandon notre guide pas si expérimenté que ça nous avoue s’être trompé de chemin ! Qu’à cela ne tienne, nous rebroussons chemin…
et tombons nez à nez avec une fildeferiste… Une nouvelle pause poétique.
Puis, c’est un peu le retour à la civilisation : nous arrivons devant un gîte, bien décidés à poser nos sacs à dos pour nous reposer après cet effort bien mérité. Pourtant, au vu de l’ambiance, Brandon nous conseillera plutôt d’aller planter nos tentes à deux pas de là.
Pendant qu’il fait une petite sieste (et nous invite à le laisser tranquille), nous décidons d’aller visiter l’église qui se trouve à côté. Là des musiciens émerveillent nos oreilles.
Un peu plus loin, nos pas nous guident vers une pièce de la commanderie : plongés dans un univers végétal, nous profitons de la fraîcheur des murs de pierres avant de finalement arriver au point de départ ! Sacré Brandon… Mais qu’importe le nombre de kilomètres, qu’importe le chemin : l’important est l’expérience que nous avons tous ensemble vécue pendant cette marche !

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